Le mardi, je lis…

On va faire ça en plusieurs fois…

  • Objectifs dessin:

 

Je continue mes petits mickeys, la présentation des personnages pour le dossier avance plutot bien, j’ai même attaqué l’encrage (restera à tramer et à letter le tout). J’en profite pour poster rapidement quelques recherches qui m’ont permis d’avancer…

Du trash, du vrai...

 

 

  • Objectif lecture:

 

Pour une surprise c’est une surprise. Mon anniversaire m’a permis de découvrir dans un paquet cadeau deux petits *bijoux* (on pourrait dire coup de coeur dans des proportions plus acceptables) de la BD franco belge. Pas vraiment du classique mais plutot deux essais de Manu Larcenet à partir de son journal qu’il a illustré a la manière d’un blog.

L'artiste de la famille

On fera avec

J’avais déja beaucoup aimé ses deux « Combats Ordinaires », qui tranchaient pas mal avec ses productions du genre Donjon ou autres Bill Baroud et donnaient une vision de la vie du dit Larcenet très proche des préoccupations de tout un chacun, sans pour autant se glorifier de tous ses faits et gestes. En effet, j’avais déja eu l’occasion de lire dans le même esprit les différents *journaux* de Johann Sfar (Ukulélé, Piano..) mais le ton est totalement différent et c’est tant mieux. A l’époque j’avais vraiment été touché par le fait de lire le vécu de Sfar et de ses expériences persos et les retombées sur son dessin (culte du dessin automatique, du croquis sur le vif et autres envolées artistiques en toutes circonstances). Mais la mayonnaise a vite tournée quand on s’aperçoit que de ce qu’il prone, on n’en voit pas le bout dans ses albums, et que tout tourne autour de Lui. L’obsession de se rendre sympathique. Voilà la clée.

Ukulele (parution automne 2002) 30€

Larcenet n’est pas un type au départ très ouvert au public et a tendance à ne pas fréquenter les festivals, visiblement suite à un trop plein de ce genre de choses. Et la publication de ses bouquins plus « sombres » sont l’occasion de voir que le dessinateur et son dessin sont liés et donc sont passés par de nombreuses phases humour/dépression, ce qui, pour toute personne ayant un mimum de sensibilité artistique, a connu. Et là, pas un semblant de cours de dessin, ni de conseil de travail, juste des tranches de vies illustrées à vif, sans aucune justification sur l’instant, mais dans un simple but (hormis l’édition, personne ne publie pour la gloire), l’observation de son travail sur une période plus ou moins difficile de sa vie. Ce qui m’étonne c’est que je ne connaissais pas du tout ces ouvrages jusqu’à hier, alors que je bossais en librairie à cette époque (certes, pas dans la même section). Cela prouve que le franco-belge peut encore surprendre (oui, c’est un peu du mauvais esprit mais bon, j’en ai tellement contre tout ça qu’il en faudra encore pour que je flatte ce noble art si particulier).

Musique du moment: Minibosses « F-Zero (Big Blue) »

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